Le cabinet d'intellecture : intertexte, palimpseste
 

Lire, c'est rencontrer l'auteur.
Habiter une bibliothèque, c'est habiter, et vivre, une lecture continue.
 

La rencontre de la lecture, c'est aussi l'ardeur d'écrire, de démultiplier l'inspiration, pour mieux répondre à l'auteur vénéré, enfin compris.
 

Il s'agit là, peut-être, d'un certain art rhétorique, qui s'applique à dérouler des articulations qui feront sens, discours.
 

Conversation, diatribe, dispute, argumentation, plaidoirie, dissertation, ces variations de style parcourent tous les espaces formels, les plus invisibles, inaudibles, silences, y compris.
 

Les roues à Livres figurent ces arbres à came de la pensée. Ce sont les moteurs, toujours actifs, de la pensée qui se déroule sans hiatus ni temps mort, en rythme.
 

La roue y figure la mémoire et son travail de rappel, d'anamnèse.

Tout confinement, au sens des enfermements ou assignements à résidence, révèle en négatif la liberté et l'ouverture qui sont caractéristiques, constitutives, des habiters sociaux humains mis au jour comme des collectifs mobiles.

Divisions en petits groupes isolés ou groupes plus vastes, à l'échelle de leurs masses, les habiters humains se montrent fluides, élastiques, plastiques.

Un texte sur Le Genre, de Christian Labat, Nancy, un autre sur L'Habiter, de Gabriel Preiss, Montpellier, explorent des correspondances entre représentations, concepts (genre, d'une part, habitus et habiter, de l'autre).

Emission radio 6 octobre 2001

BUSHMEN Partie 1

BUSHMEN Partie 2

L'habiter, entre sources historiques et perspectives

d'avenir...y a-t-il une fatalité du "développement" ?

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Chaque personne porte en elle-même les collectifs qui l'ont formée ou qu'elle a contribué à construire.

Tout lien social suppose donc diverses médiations caractéristiques de la fonction de passeur, de transmission, de re-production des cadres sociaux.